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Catégorie : Le plan santé : les maladies
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Des principales maladies rencontrées - page 1 -


Auteur : Collectif & sources diverses

LES MALADIES RESPIRATOIRES

Beaucoup de maladies très diverses peuvent causer des troubles respiratoires chez les volailles. C'est ainsi que des maladies dues à des virus (maladie de Newcastle, bronchite infectieuse, laryngo-trachéite, variole même) peuvent provoquer une espiration ronflante, le rejet de mucosités. Un champignon cause l'aspergillose avec étouffements ; un parasite, le ver rouge ou syngame, obstrue la trachée des jeunes volailles qui peuvent mourir asphyxiées.
Nous nous limiterons ici aux maladies respiratoires du type coryza qui sont de loin les plus fréquentes chez les poules et les dindons. Si elles ont une évolution moins dramatique que certaines maladies à virus, elles sont lourdes de conséquences par les pertes économiques qu'elles causent par ralentissement de croissance et mauvais aspect des sujets, ou par baisse de ponte chez les poules.
Ces maladies respiratoires sont dénommées mycoplasmose ou C.R.D., maladies respiratoires chroniques, coryza. A l'origine de ces maladies, il y a un microbe très spécial, un mycoplasme, très répandu chez les volailles mais qui peut rester latent sans causer de troubles. Ceux-ci apparaissent sous des influences extérieures: poussière, ammoniaque, mauvaise aération, humidité, etc... mais aussi par introduction dans les voies respiratoires de colibacilles pathogènes souvent présents dans l'intestin des volailles, donc dans la litière; ils peuvent être inhalés avec la poussière. La maladie devient alors bien plus grave et il peut même y avoir des mortalités.

LE CORYZA DES POULES
Symptômes: Les malades présentent une respiration ronflante, des râles respiratoires. La maladie s'étend lentement. Chez certains sujets, on peut observer parfois des lésions oculaires avec enflure sous l'oeil et même un véritable abcès de l'oeil qui est entièrement purulent. Plus fréquemment, les troubles respiratoires s'accompagnent d'écoulement nasal, d'éternuements, de larmoiements. Les malades mangent moins, maigrissent; chez les poules, la ponte ralentit, les poulets perdent leur pigmentation. La sous-consommation d'aliment peut amener une absorption insuffisante de l'anti-coccidien qui y est ajouté et explique l'apparition simultanée fréquente de la coccidiose.
Lésions: Dans les cas de mycoplasmose simple, les lésions sont très légères, souvent absentes, et peuvent se limiter à la présence de mucosités abondantes dans la trachée, parfois à quelques lésions purulentes des sacs aériens. C'est surtout dans les complications par le colibacille que les lésions sont importantes. Ce sont d'abord des dépôts jaunes et durs dans les sacs aériens -les plus fréquentes. C'est aussi la péricardite. Le coeur est entouré d'un dépôt blanc-jaunâtre; enfin, plus rarement, la péri hépatite : foie recouvert d'une "peau" jaunâtre. Chez les poules, on peut voir des cas de salpingite.
Le coryza apparaît plus fréquemment en saison fraîche et venteuse ; il convient de protéger ses sujets des courants d'air ( abris et perchoirs ). BRONCHITE INFECTIEUSE
Maladie virale transmise par les voies aériennes, cette bronchite affecte les poules et les poulets de tous âges mais reste particulièrement spectaculaire chez les poussins , ou la production d'un liquide épais au niveau des bronches provoque des signes de détresse respiratoire pouvant conduire à l'asphyxie. Chez les poulets plus âgés, les signes cliniques restent limités à des râles et à des gargouillis. Chez les pondeuses, la chute de ponte est brutale et souvent réduite à une production d'oeufs déformés.
Traitement : Il n'y a pas de traitement curatif; toutefois, il existe un programme de vaccination des poussins.
LARYNGOTRACHÉITE
Les poulets sont les hôtes communs de cette maladie due au développement d'un herpès-virus dans les voies respiratoires. La transmission, d'oiseau à oiseau, se fait par inhalation.
Dans les formes les moins sévères, les difficultés respiratoires sont accompagnées de conjonctivite et de râles. La mortalité est très faible, voire nulle.
Dans des formes plus sévè res, la congestion des muqueuses de la trachée et les rejets caséeux accompagnés de mucus sanguinolent peuvent entraîner des crises de suffocation et parfois la mort par asphyxie.
Traitement : Le vaccin par voie occulaire est encore un moyen de lutte efficace. La vaccination des poussins : un bon traitement préventif.
INFLUENZA AVIAIRE
Cette maladie provoquée par un virus atteint les dindons et les canards, les oies et les poulets dans une moindre mesure. La mortalité reste très faible, avec toutefois un risque accentué chez les dindons.
Les animaux atteints présentent un oedème de la tête et du cou parfois accompagné de sinusite et de jetage de mucus par le bec. Attention à une confusion toujours possible avec d'autres affections respiratoires, la maladie de Newcastle en particulier.
Traitement : Le recours à l'analyse en laboratoire s'avère souvent indispensable. L'usage d'antibiotiques, souvent avancé, n'a en réalité d'action que sur les infections bactériennes secondaires.
MALADIE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
Cette maladie est souvent relancée après une agression physiologique stressante ou une des maladies virales précitées. Outre sa transmission par simple contact entre animaux, le germe peut être transmis au poussin par l'intermédiaire de l'oeuf.
Le temps d'incubation de la M.R.C. (maladie respiratoire chronique) peut varier de quelques jours à quelques semaines. Le taux de mortalité est bas. Outre les difficultés respiratoires soulignées par la toux et les éternuements qu'elle provoque, la M.R.C. a une incidence économique élevée sur les élevages atteints avec les retards de croissance importants qu'elle entraîne. Traitement : Traitements par antibiotiques adaptés.
ASPERGILLOSE
On classe parfois l'aspergillose dans les maladies parasitaires parce qu'elle est provoquée par le développement des spores d'un champignon dans les poumons et les sacs aériens.
Les litières humides, les moisissures dans les grains sont responsables de son développement ; elle atteint surtout les jeunes oiseaux de toutes espèces, avec un taux de mortalité qui peut atteindre 50 %. Les animaux sont assoiffés et présentent des difficultés respiratoires extériorisées par des bâillements, des râles et une accélération du rythme respiratoire. Les pigeons cessent de voler, l'autopsie révèle des granulations d'un blanc jaunâtre au niveau des poumons et des sacs aériens.
Traitement : Les traitements par antibiotiques restent délicats. L'éradication de la maladie portera sur l'évacuation des litières, l'ajustage de la ventilation et la désinfection des locaux.



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